Une autre capsule radio, beaucoup plus proche de ce qui est demandé dans le cours.
Des chercheurs de partout dans le monde se retroussent les manches pour dompter la fusion nucléaire.
Outre qu’elle fait briller les étoiles, la fusion nucléaire s’est avant tout manifestée au centre de l’explosion de bombes thermonucléaires. Au cœur de l’explosion, la fusion nucléaire est toutefois hors de contrôle. Les physiciens, désireux d’en comprendre les mécanismes, se sont ainsi attelés à la dompter dans les années 1960. Puis, en 1973, lors de la flambée des prix de l’essence, les gouvernements occidentaux ont eux aussi été attirés par la fusion nucléaire. Dans le but de développer des sources d’énergie alternatives, ils ont investi depuis milliards de dollars afin de promouvoir la recherche sur la fusion nucléaire.
Le phénomène survient lorsque la température atteint quelques centaines de millions de degrés Celsius. Des atomes d’hydrogène peuvent alors se combiner entre eux pour former des atomes d’hélium. On constate toutefois que la masse initiale d’hydrogène est légèrement plus élevée que la masse finale d’hélium. En réalité, la masse manquante est convertie en énergie selon la fameuse équation d’Einstein, E = mc². Cette énergie colossale est celle que l’on désire exploiter.
Depuis le début des années 1990, les chercheurs sont en mesure de reproduire en laboratoire les conditions nécessaires pour démarrer la fusion nucléaire. Cependant, lorsqu’ils réussissent à produire de la fusion nucléaire, ils sont incapables de l’entretenir : le record de durée de la fusion n’est que de quatre secondes. Il est en effet extrêmement difficile de maintenir le carburant de la fusion nucléaire aux températures qui règnent au cœur du Soleil…
Néanmoins, les chercheurs poursuivent leurs travaux pour dompter la fusion nucléaire. L’objectif est d’être en mesure d’entretenir la fusion nucléaire pour quelques minutes, ce qui en ferait enfin un moyen efficace de produire de l’énergie.
mercredi 24 mars 2010
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L'image de la chambre à vide du réacteur nécessiterait un commentaire
RépondreSupprimerCordialement
philippe.croon@waterloo.eu